Les paquets Linux pour GeTax 2010 sont là !

GeTax, le logiciel de saisie de déclaration d’impôts pour les contribuables genevois (disponible également pour la plupart des autres cantons suisses) est sorti il y a quelques mois, mais malgré tous les efforts consentis pour aider l’éditeur du logiciel DV Bern et l’administration fiscale du canton pour qu’ils réalisent des paquets d’installation utilisables par le commun des mortels, force est de constater que si vous n’êtes pas un administrateur système Linux confirmé, il vous sera à nouveau impossible d’installer ou d’utiliser ce logiciel sans l’aide d’un tiers.

En effet, les instructions données par l’équipe de GeTax sont plus que lacunaires :

Téléchargez le fichier ci-dessus, et après téléchargement :

  • ouvrez un terminal,
  • positionnez-vous dans le répertoire où se trouve le fichier d’installation (avec la commande « cd ») ;
  • tapez la formule magique (sic) : sh ./getax2010_linux_v120.bin
    et GeTax2010 s’installe.

Si par votre pratique régulière de la magie noire et diverses incantations de commandes obscures vous arrivez par miracle à installer GeTax avec ces instructions (si c’est le cas, pensez à passer une certification Linux, vous êtes prêts !), vous vous retrouverez néanmoins comme les autres années avec toute une palette de problèmes secondaires déjà décrits en 2009 (impossible d’ouvrir les PDF avec le lecteur par défaut, pas de raccourci sur le bureau ou dans le menu des applications pour lancer GeTax, etc.).

J’ai pourtant au fil des années proposé de nombreuses solutions à DV Bern et à l’administration :

  • Pour GeTax 2008, après avoir décrit en détails comment installer ce logiciel, j’ai communiqué à l’équipe de GeTax une liste des problèmes et fourni les patches nécessaires pour les corriger ; j’ai ensuite construit des paquets d’installation faciles à utiliser pour les utilisateurs des distributions Linux les plus connues.
  • Pour GeTax 2009, l’administration fiscale a fait appel a mes services pour réaliser de nouveaux paquets et je les en remercie ; néanmoins, ils n’ont pas été diffusés depuis leur site ou le CD-ROM officiel ce qui a évidemment grandement limité leur intérêt (plus d’un millier de contribuables ont néanmoins téléchargé les paquets depuis mon site).
  • Pour GeTax 2010, j’ai été en communication avec DV Bern et l’administration fiscale de plusieurs cantons qui m’ont indiqué ne pas avoir les ressources nécessaires pour réaliser ces paquets eux-mêmes ou avec mon concours (max. 1 à 2 jours de travail).

Il faut savoir que les problèmes rencontrés avec GeTax touchent de façon identique toutes les autres applications de l’éditeur de ce logiciel (déclaration pour les personnes morales, certificats de salaires, etc.) et qu’il est difficile à comprendre pourquoi ils ne résolvent pas ces problèmes à la source (il suffirait en effet d’appliquer mes corrections et de mettre à disposition un dépôt officiel pour ces logiciels afin de profiter des mises à jour automatiques proposées par le système d’exploitation).

À cause de tous ces défauts et de mon investissement dans ce domaine, comme chaque année, plusieurs dizaine de personnes me contactent afin de me demander comment installer ce logiciel ou générer le PDF de la déclaration et je me retrouve à fournir du support technique à la place des administration fiscales concernées. De leur côté, les administrations indiquent qu’elles ne reçoivent pas assez de plaintes ou n’ont pas assez de contribuables sous Linux pour considérer cette situation comme un problème (on retrouve ici un problème déjà rencontré avec l’implémentation de Linux dans les écoles publiques : si on remet aux utilisateurs des outils volontairement déficients, ceux-ci préféreront utiliser une solution alternative (utiliser un poste de travail sous Windows, faire faire leur déclaration par un tiers), plutôt que de perdre du temps à se plaindre aux personnes sensées leur fournir ces outils.

J’invite donc les utilisateurs Linux de GeTax (VaudTax, JuraTax, VSTax, etc.), GeTaxPM,  Certificat de salaires, etc. qui souhaitent mettre un terme à cette situation à contacter leurs administrations afin de se plaindre du traitement déplorable qui est fait aux utilisateurs de Linux qui disposent pourtant du système d’exploitation sous lequel l’installation de logiciels est certainement l’une des fonctions les plus abouties et simples en comparaison de Windows et Mac OSX.

N’hésitez pas à commenter cet article ou mes paquets d’installation dans vos commentaires et retrouvez mes paquets GeTax sur http://getax.ernstfamily.ch (je n’aurai pas le temps cette année de les tester sur autant de distributions, versions et architectures que l’année passée, mais n’hésitez pas à me contacter en cas de difficulté avec votre distribution de Linux ou configuration particulière).

Help me make your music player or phone recognized as such under Linux

Modern Linux distributions and more and more music library applications (such as Rythmbox and Banshee for example) are using informations stored in freedesktop.org‘s media-player-info project in order to handle correctly most USB Mass Storage media players (i.e. those which appear as an external USB disk). This allows the operating system and those applications to :

  • ask you if you want your device to be managed by your music library management software;
  • display the name and icon of your device;
  • retrieve the necessary informations to copy music on the media player (format, location);
  • handle playlists.

In the future those informations might allow your software to manage correctly:

  • your album covers;
  • your videos.

How can you contribute to this project?

The media player database is growing fast but with the even faster growth of new devices arriving on the market it still often happens that your specific device is not perfectly handled. Having contributed a number of patchs to add support for unknown devices, I’m offering to do it for your device(s) (and those of your friends too) if you don’t want to spend time to actually write and send the patch yourself.

So if your device is not in this list or if it is there but the information stored in the corresponding file seems wrong or incomplete (you can notice such an issue by reading the file or simply by plugging your device in your computer with a recent Linux distribution), please do comment this post and give me some informations about your specific media player or phone (please try to use the following proposed format) :

Minimal informations

  • Device name: e.g. W995
  • Manufacturer:  e.g. Sony
  • USB ID:  e.g. 0fce:e112 ; to find this information you can type lsusb in a terminal window (Terminal can usually be accessed under GNOME in Applications/Accessories/Terminal) and find the line corresponding to your device after plugging it. If you’re unsure of the correct line, juste paste the whole command output.
  • Music folder(s): e.g. /Music (case sensitive)
  • Music formats: e.g. audio/mpeg;audio/mp4;audio/aac (or, if unsure, media file extensions (.mp3, .aac…)

Additional informations (optional)

  • Playlists folder: e.g. /Playlists (case sensitive)
  • Playlists formats: e.g. audio/x-mpegurl;audio/x-scpls (or, if unsure, playlist extensions (.m3u, .pls, etc.)
  • Cover folder:  e.g. /Covers (case sensitive)
  • Cover formats: e.g. jpeg, integrated
  • Video folder: e.g. /Videos
  • Video formats:  e.g. mp4&width=320&height=240 (or, if unsure, file extensions and resolutions)

What devices should not be reported here?

  • devices that are only managed using MTP protocol (those are handled by libmtp);
  • devices that are not using mass storage transfer (i.e. those which are not handled as a normal USB disk).

Whether you’ve got the last hot phone on the market or you found an obscure no-name MP3 player free in your cereals, please don’t hesitate to send those informations. Your contribution will benefit a lot of other fellow Linux users and your device will be better handled next time you update your system!

Aidez-moi à faire en sorte que votre lecteur multimédia ou votre téléphone soit automatiquement reconnu comme tel sous Linux

Les distributions Linux modernes et de plus en plus de logiciels de gestion de bibliothèque musicale (Rythmbox et Banshee pour ne citer qu’eux) utilisent les informations disponibles dans le projet media-player-info de freedesktop.org. Les informations stockées pour chaque lecteur multimédia utilisant le standard de transfert de fichier « stockage de masse » (i.e. apparaissant comme une clé USB ou un disque externe) peuvent ainsi être utilisées par le système d’exploitation et les logiciels pour notamment :

  • demander à l’utilisateur s’il veut gérer l’appareil avec son logiciel de gestion de bibliothèque musicale ;
  • afficher le nom de l’appareil ;
  • afficher l’icône de l’appareil ;
  • connaître les informations nécessaires pour copier de la musique sur votre périphérique (format, emplacement)
  • gérer les listes de lecture (playlists).

Par la suite, ces informations permettront certainement également de gérer :

  • les vignettes (covers) de vos albums ;
  • les formats vidéo supporté par votre appareil.

Comment contribuer à ce projet ?

La base de données des appareils supportés croît rapidement, mais étant donné le nombre très important de périphériques sur le marché, il arrive encore trop souvent que votre modèle particulier ne soit pas parfaitement géré. Ayant déjà contribué un certain nombre de patchs pour ajouter le support de plusieurs appareils, je vous propose de le faire pour le votre ou celui de vos connaissances si vous ne souhaitez pas créer et soumettre vous même le fichier aux responsables du projet.

Si votre appareil n’est pas dans la liste que vous trouverez sur cette page ou bien qu’il s’y trouve mais que les informations contenues dans le fichier correspondant vous semblent erronées ou incomplètes (vous pouvez vous en rendre compte en lisant le fichier concerné ou tout simplement en constatant un problème avec votre appareil lors de son utilisation sur une distribution Linux récente), commentez cet article en fournissant tout ou partie numberswiki.com

de ces informations (en respectant si possible le format proposé ci-dessous) :

Informations minimales

  • Nom de l’appareil : par exemple W995
  • Fabriquant :  par exemple Sony
  • Identifiant USB :  par exemple 0fce:e112 ; pour déterminer cette information tapez lsusb dans un terminal (accessible sous GNOME en général par Applications/Accessoires/Terminal) et trouvez la ligne correspondante à votre lecteur multimédia branché. Si vous ne savez pas quelle ligne correspond, collez l’ensemble de la sortie de la commande.
  • Répertoire de stockage de la musique : par exemple /Music (pensez à respecter les majuscules et les minuscules)
  • Formats de musique supportés : par exemple audio/mpeg;audio/mp4;audio/aac (ou, à défaut, les extensions supportées (.mp3, .aac, etc.)

Informations supplémentaires (facultatif)

  • Répertoire de stockage des listes de lecture : par exemple /Playlists (pensez à respecter les majuscules et les minuscules)
  • Formats de listes de lecture supportés : par exemple audio/x-mpegurl;audio/x-scpls (ou, à défaut, les extensions supportées (.m3u, .pls, etc.)
  • Répertoire de stockage des vignettes :  par exemple /Covers
  • Format de vignettes supportés : par exemple jpeg, intégré
  • Répertoire de stockage des vidéos : par exemple /Videos
  • Format de vidéos supportés :  par exemple application/mp4&width=320&height=240 (ou à défaut, les extensions et résolutions supportées)

Quels appareils ne sont pas concernés par ce projet ?

  • les appareils utilisant exclusivement le protocole MTP (ceux-ci sont gérés par le projet libmtp) ;
  • les appareils qui ne supportent pas le transfert par stockage de masse (i.e. qui n’apparaissent pas automatiquement comme un disque externe lorsque vous les connectez).

Que votre appareil soit connu ou qu’il s’agisse d’un lecteur MP3 sans marque, n’hésitez pas à envoyer les informations correspondantes, vos contributions profiteront ainsi à tous les autres utilisateurs de Linux possédant le même appareil que vous et vous disposerez d’un meilleur support à la prochaine mise à jour de vos logiciels !

Répertoire de stockage des playlists :

GeTax 2009 : paquets d’installation pour Linux

Après avoir créé des paquets pour GeTax 2008 (le logiciel officiel de saisie de la déclaration d’impôts pour les contribuables genevois) l’année passée, j’ai été contacté par l’administration fiscale pour produire des nouveaux paquets pour Linux pour GeTax 2009. Ces paquets ont été terminés pour le début 2010, mais je n’ai malheureusement pas eu le temps d’en parler ici à cause de problèmes de santé.

Avec mon collègue Jonas Luthi nous avons même mis en place un site de téléchargement où vous trouverez dorénavant tous les paquets GeTax pour Windows, Mac OSX, Ubuntu , CentOS, Debian, Fedora, Kubuntu, Linux Mint, Mandriva, PCLinuxOS, RedHat, OpenSuse more info

(!).

Je profite de la sortie d’un paquet mis à jour pour Ubuntu 10.04 (Lucid Lynx) 32 bits pour écrire ce bref article que je regrette d’avoir publié si tard (ceci d’autant plus que malgré notre bonne collaboration, l’administration fiscale n’a pas réussi à faire un lien ou publier mes paquets sur leur site de téléchargement officiel).

getax2009

N’hésitez pas à proposer des améliorations sur ces paquets dans vos commentaires.

http://getax.ernstfamily.ch

Mise à jour 20 mars 2011 : Suite à une forte demande, je viens de publier des paquets pour la version 2010 de GeTax dans cet article.

Copier et agrandir une partition chiffrée

Introduction

Un de mes disques externes chiffrés de sauvegardes  arrivant manifestement en fin de vie, j’ai décidé de le remplacer préventivement par un autre de taille supérieure.

Mon disque chiffré ne contient qu’une partition et a été chiffré avec cryptsetup (LUKS) sans utiliser LVM ; si vous ne savez pas comment chiffrer votre partition, vous pouvez par exemple vous référer ici : http://doc.ubuntu-fr.org/cryptsetup.

Attention : Les étapes suivantes peuvent causer des pertes de données en cas d’erreur (par exemple si vous vous trompez de disque) ou de problème matériel ou logiciel ; si vous n’avez pas d’autre copie de vos données (c’est mal), faites-en une avant ; en outre, si vous ne comprenez pas une étape, demandez avant de recopier les commandes suivantes.

Copie des données

Pour copier les données de l’ancien disque (dans cet exemple, sdc) vers le nouveau disque (dans cet exemple sdd), j’ai utilisé ddrescue puisque je n’étais pas sûr de pouvoir correctement lire tous les secteurs de l’ancien disque (attention à bien démonter toutes les partitions sur les disques concernés avant de commencer).

On commence par installer ddrescue si on ne l’a pas encore :

sudo aptitude install gddrescue

Ensuite, on copie tout le disque :

sudo ddrescue -n -r1 -v /dev/sdc /dev/sdd backup.log

Si des erreurs sont survenues pendant la copie, on refait une passe en insistant un peu :

sudo ddrescue -r2 -v /dev/sdc /dev/sdd backup.log

Redimensionnement de la partition

La première étape consiste à modifier sa table des partitions :

sudo fdisk /dev/sdd
[...]
Commande (m pour l'aide): d
Partition sélectionnée 1
Commande (m pour l'aide): n
Commande d'action
   e   étendue
   p   partition primaire (1-4)
p
Numéro de partition (1-4): 1
Premier cylindre (1-38913, par défaut 1):[entrée]
Utilisation de la valeur par défaut 1
Dernier cylindre, +cylindres or +taille{K,M,G} (1-38913, par défaut 38913):[entrée]
Utilisation de la valeur par défaut 38913
Commande (m pour l'aide): w
La table de partitions a été altérée!
[...]

Maintenant que la partition prend toute la place disponible sur le nouveau disque, il faut encore redimensionner le conteneur des données chiffrées après l’avoir déverrouillé :

sudo cryptsetup luksOpen /dev/sdd1 cryptbackup
sudo cryptsetup resize cryptbackup

La dernière étape consiste à redimensionner le système de fichiers après l’avoir vérifié :

sudo e2fsck -f /dev/mapper/cryptbackup
sudo resize2fs -p /dev/mapper/cryptbackup

Plus d’informations sur le sujet

Si vous souhaitez faire la même opération mais en réduisant la partition plutôt qu’en l’agrandissant, vous pouvez vous référer à cet article sur le forum Ubuntu (en anglais). Si vous souhaitez déverrouiller votre partition chiffrée automatiquement lors de votre connexion (en utilisant votre mot de passe comme phrase de passe), vous pouvez lire mon article sur le sujet.

Partage de données et de configuration entre Windows et Linux

Lorsqu’il s’agit d’installer Windows et Linux en dual-boot, il est souvent intéressant d’aller un peu plus loin dans l’intégration des deux systèmes d’exploitation et de permettre à l’utilisateur de retrouver ses documents, sa musique, ses vidéos, ses e-mails (dans cet exemple Mozilla Thunderbird) et son calendrier (dans cet exemple Mozilla Lightning) quel que soit le système d’exploitation sur lequel il a démarré.

Comment faire ?

Voici ce que je fais en général dans les configuration dual-boot Windows/Ubuntu (mais la procédure est similaire pour d’autres distributions) que je met en place pour les personnes qui ne sont pas encore passées 100% à un système d’exploitation libre.

  1. (optionnel) je commence par exécuter mon script de post-installation afin que les codecs et polices Windows soient installés
  2. ensuite je rajoute quelques paquets qui seront utiles pour cet exemple (exécutez la commande suivante dans un terminal – applications/accessoires/terminal- ou cliquez sur les trois liens suivants si vous utilisez Ubuntu : apt://mozilla-thunderbird, apt://lightning-extension et apt://ntfs-config) :
    sudo aptitude install mozilla-thunderbird lightning-extension ntfs-config
  3. ntfs-config
    ntfs-config (attention à l'« ortograffe » ;-))

    vous pouvez maintenant exécuter la commande suivante dans un terminal, cochez la case en regard de votre partition Windows et tapez « windows » dans le champ à droite ; validez et profitez de cocher les deux cases sur l’écran suivant :

    sudo ntfs-config
  4. si ça n’a jamais été fait et que vous utilisez Thunderbird, lancez-le une fois (ne configurez rien, fermez l’assistant et Thunderbird)
  5. dans un terminal, copier/coller les commandes suivantes (cela déplace le point de montage de votre partition Windows hors de /media et évite d’avoir une icône inutile sur votre bureau) :
    sudo sh -c 'sed "s//media/windows//mnt/windows/g" /etc/fstab > /tmp/fstab && cp /tmp/fstab /etc/fstab'
    sudo umount /media/windows
    sudo mv /media/windows /mnt
    sudo mount /mnt/windows
  6. C’est là que cela devient intéressant ; il s’agit ensuite de faire des liens symboliques depuis votre dossier personnel qui pointent vers les dossiers correspondant sous Windows. Lorsque vous tapez les commandes suivantes dans le terminal, à chaque fois qu’il y a un mot entre « <> », il ne faut pas taper ce mot, ni les symboles «<» et «>», mais utilisez la touche tabulation plusieurs fois afin de faire apparaître les possibilités, puis, lorsque vous avez repéré le bon répertoire, commencez à saisir son nom, puis tapez encore une fois sur la touche tabulation pour compléter automatiquement le nom. Finalement notez que <dossier des utilisateurs> correspond en général « Documents and settings » sous XP et « Users » sous Vista.
    mv Documents Documents_old;mv Images Images_old;mv Vidéos Vidéos_old;mv Musique Musique_old
    ln -s /mnt/windows/<dossier utilisateurs>/<nom utilisateur>/Mes documents Documents
    ln -s /mnt/windows/<dossier utilisateurs>/<nom utilisateur>/Mes documents/Mes images Images
    ln -s /mnt/windows/<dossier utilisateurs>/<nom utilisateur>/Mes documents/Mes vidéos Vidéos
    ln -s /mnt/windows/<dossier utilisateurs>/<nom utilisateur>/Documents/Ma musique Musique
    mv Documents_old/* Documents/;mv Images_old/* Images/;mv Vidéos_old/* Vidéos/;mv Musique_old/* Musique/*
    rmdir Documents_old Images_old Vidéos_old Musique_old
  7. Maintenant que vos données sont mises en commun entre Windows et Linux, voici les instructions en ce qui concerne Firefox, les e-mails (Thunderbird) et le calendrier (Lightning) (Attention : copiez-collez ce qui suit quelque part parce que vous allez devoir fermer Firefox pour continuer et notez que les opérations suivantes suppriment votre profil Firefox et Thunderbird sous Linux au profit des versions sous Windows).
    cd .mozilla-thunderbird/<série de lettres et de chiffres>
    rm -rf *
    TB=/mnt/windows/<dossier utilisateurs>/<nom utilisateur>/Application Data/Thunderbird/Profiles/<série de lettres et de chiffres>
    for file in "$TB"/*; do ln -s "${file}"; done
    rm extensions
    cd ../..
    cd .mozilla/firefox/<série de lettres et de chiffres>
    rm -rf *
    FF=/mnt/windows/<dossier utilisateurs>/<nom utilisateur>/Application Data/Mozilla/Firefox/Profiles/<série de lettres et de chiffres>
    for file in "$FF"/*; do ln -s "${file}"; done
    rm extensions
  8. Vous pouvez maintenant rouvrir Firefox et Thunderbird et devriez retrouver les mêmes informations et la même configuration que sous Windows

Informations supplémentaires

Dans cette configuration il est important de comprendre que si la partition NTFS n’a pas été démontée correctement par Windows, elle ne sera pas montée sous Linux et les documents et profiles ne seront donc pas accessible (dans ce cas, il faut redémarrer sous Windows). C’est également le cas si vous mettez Windows en « Veille profonde » (hibernation).

Personnalisation de Pidgin

Pidgin est mon logiciel de messagerie instantanée préféré et cela tombe bien, il est pré-installé sur Ubuntu (Applications/Internet/Messagerie Internet Pidgin). Il me permet d’utiliser simultanément mes 15 (!) comptes de messagerie (MSN, Yahoo, Jabber, Bonjour, Facebook, IRC, Google Talk, ICQ, AIM, Skype, etc.) ainsi que de modifier mes statuts sur identi.ca, twitter et Facebook, le tout depuis une interface très propre et sans pub (astuce : faites glisser vos contacts qui correspondent à la même personne sur plusieurs protocoles l’un sur l’autre pour les fusionner, vous n’avez plus à vous soucier de savoir s’ils utilisent MSN ou Skype).

Je vais décrire ici ce que je configure en général dans ce logiciel une fois qu’il est installé car une des autres grandes force de Pidgin est l’existence de nombreux plugins qui permettent d’étendre ses fonctionnalités.

Intégration avec Facebook

Si vous disposez d’un compte Facebook et que vous avez autre chose à faire de votre journée que de répondre à des questionnaires, jouer à des jeux de vampires en cliquant sur des liens ou que vous ne souhaitez simplement pas avoir en permanence une fenêtre de votre navigateur pour discuter avec vos « friends », ce plugin d’Eion Rob est fait pour vous (en attendant que Facebook permette enfin d’utiliser le protocole ouvert XMPP pour discuter avec vos amis ; c.f. Bug 3152).

Sous Ubuntu, il vous suffit d’installer le paquet pidgin-facebookchat en cliquant sur ce lien ou en collant la commande suivante dans un terminal par exemple :

sudo apt-get install pidgin-facebookchat

Une fois le plugin installé, vous pouvez soit relancer Pidgin, soit rechargé la liste des plugins en allant dans « outils/plugins » puis en cliquant sur « Fermer ».

Vous pouvez maintenant ajouter votre compte Facebook comme n’importe quel compte depuis « comptes/gérer les comptes ». Dans avancé, je coche personnellement les options suivantes : « Set Facebook status through Pidgin status » (ne fonctionne pour l’instant que quand vous êtes « Disponible », c.f. Bug 374 ), « Show Facebook notifications as e-mails in Pidgin » et « Edit Facebook friends from Pidgin »

Intégration avec Skype

Le même développeur qui a développé le plugin précédent a également créé un plugin pour Skype. Malheureusement celui-ci nécessite encore que le client Skype soit installé et lancé (vous pouvez faire en sorte qu’il soit lancé automatiquement en cochant la case correspondante dans les paramètres avancés de votre compte Skype dans Pidgin) pour que l’intégration fonctionne, mais cela a au moins l’avantage de ne garder qu’une liste de contacts affichée.

Vous pouvez télécharger ce plugin ici.

Intégration avec le microblogging (identi.ca et twitter)

Le plugin pidgin-microblog (des instructions pour Ubuntu sont disponibles sur cette page) permet de poster et recevoir les mises à jour sur vos sites de microblogging. Il n’est malheureusement pas possible actuellement (Bug #28) de poster des mises à jour directement avec le statut de Pidgin et il faut cliquer sur un des contacts virtuels correspondant à chacun de vos comptes pour le faire.

Plugins supplémentaires

En plus de ces plugins de protocoles, il existe de nombreux autres plugins intéressant qui permettent d’étendre les fonctionnalités de Pidgin, je vais en décrire ici quelques uns que j’active en général.

Premièrement, si vous utilisez Ubuntu comme moi, commencez par installer une série de plugins supplémentaires (pour les autres, il faudra les chercher sur leur site correspondant ou voir s’ils existent dans le gestionnaire de paquet de votre distribution préférée). Vous pouvez cliquer ici ou taper la ligne suivante dans un terminal :

Pidgin

sudo apt-get install pidgin-plugin-pack

Ensuite rendez-vous dans « outils/plugins » et activez (si vous le voulez) :

  • « Accepter automatiquement » pour accepter automatiquement, sous certaines conditions que vous pouvez définir dans les préférences du plugin, les transferts de fichiers
  • « Conversation badger » qui affiche une petite icône correspondant au protocole utilisé dans la fenêtre de conversation (utile pour éviter d’envoyer par exemple des informations confidentielles à travers Facebook alors que vous pensiez écrire à votre correspondant sur Jabber/SSL)
  • « Dissimulation des Join/Part », « /exec » et « IRC helper » utiles si vous utilisez l’IRC
  • « Historique » qui affiche dans les fenêtres de discussion les derniers messages échangés avec le contact en question (pensez à activer dans « outils/préférences/archivage », les options « archiver tous les messages » et « archiver toutes les discussions »)
  • « Mode psychique » qui vous permet de savoir quand quelqu’un va vous écrire avant même qu’il vous envoie le premier message. Effet garanti : demandez à votre contact ce qu’il veut juste avant qu’il envoie son message 😉

Script de post-installation pour Ubuntu

À force d’installer Ubuntu pour des gens, je me retrouve souvent à refaire un certain nombre d’opérations identiques sur chacune de ces machines. Cela faisait longtemps que je souhaitais écrire un petit script pour automatiser une bonne partie de ces étapes une fois le système d’exploitation installé afin de gagner du temps.

Le script en action
Le script en action

Fonctionnement

Ce script pose quelques questions à l’utilisateur en début d’exécution, puis installe toute une série de logiciels libres, de polices de caractères, de codecs audio et vidéo, de plugins de navigateur et, si l’utilisateur ne peut s’en passer et le décide, de logiciels propriétaires connus. Pendant l’opération quelques dépôts de logiciels sont ajoutés et une ou deux optimisations sont apportées et toutes les mises à jour disponibles sont finalement installées. Il est facile de modifier le script selon vos besoins personnels en l’éditant avec votre éditeur de texte préféré.

Instructions

Je met à disposition ici ce script pour ceux que cela intéresse (teste sur Ubuntu Jaunty 32 et 64 bits, mais devrait fonctionner avec d’autres versions également) :

  1. enregistrer postinstall.sh
  2. clic droit -> propriétés -> permissions -> « autoriser l’exécution du fichier comme un programme »
  3. double clic sur le fichier et choisir « lancer »

N’hésitez pas à proposer des améliorations !

Mise à jour 3 mai 2009 : J’ai publié ici une nouvelle version de ce script qui tient compte de certains de vos commentaires. Merci !

Mise à jour 4 mai 2009 : J’ai encore publié une nouvelle version de ce script qui corrige certains problèmes et tient compte des nouveaux commentaires.

Mise à jour 5 mai 2009 : Décidément, les commentaires pleuvent ! La nouvelle version du script vérifie désormais si une nouvelle version est disponible et tiens compte de certaines de vos remarques dont je vous remercie. Il est en outre maintenant possible d’exécuter plusieurs fois le script de suite sans avoir des entrées à double dans les fichiers de configuration.

Mise à jour 7 mai 2009 : Encore une nouvelle version. Pour cette version et les prochaines, reportez-vous au changelog (il apparaît automatiquement en cas de mise  à jour automatique).

GeTax : voici les patchs et les paquets

Suite à mon rendez-vous au département des finances, j’ai décidé de voir à quel point il était difficile de corriger les différents défauts de GeTax sous Linux. En quelques heures de travail, alors que je n’avais jamais créé de paquet de ma vie, je suis arrivé à une solution qui permet de corriger 100% des défauts relevés dans mon premier article sur le sujet et rapportés chaque année depuis 4 ans.

Aujourd’hui je vous présente donc le résultat de ce travail qui, je l’espère, sera intégré dans les prochaines version de GeTax, mais aussi dans celles des versions des autres cantons de ce logiciel de saisie de déclaration fiscale.

N’hésitez pas à tester ces paquets avec votre distribution préférée et à m’envoyer vos commentaires. Je vous tiendrai au courant si/quand ces modifications auront été intégrée « upstream » ;-).

Encore plus facile que sous Windows ou Mac OSX : l'installation se fait en un clic
Encore plus facile que sous Windows ou Mac OSX : l'installation se fait en un clic

Modifications

Raccourci .desktop

Un raccourci au standard .desktop est automatiquement placé dans applications->bureautique.

GeTax dispose maintenant d'un vrai lanceur
GeTax dispose maintenant d'un vrai lanceur

Corrections de chaînes de caractères

Quelques fautes d’orthographe (majuscules accentuées) ainsi que toutes les occurrences de Adobe/Acrobat Reader ont été corrigées

Désactivation de la mise à jour automatique

Comme l’installation se fait globalement avec mon paquet, il n’est pas possible d’utiliser le système de mise à jour mono-utilisateur de GeTax ; j’ai donc fait en sorte de désactiver automatiquement les mises à jour. Si ma solution est retenue par le département des finances, le système de mise à jour pourrait simplement télécharger une nouvelle version du paquet d’installation ou bien GeTax pourrait prendre en compte les fichiers mis à jour dans le répertoire personnel de l’utilisateur lorsqu’ils existent (en lieu et place des fichiers installés system-wide). Néanmoins mes paquets contiennent la dernière version mise à jour de GeTax ; c’est à dire une version plus récente que celle téléchargeable sur le site de GeTax.

Paquets

.deb (Debian, Ubuntu, etc.)

Ce paquet pour les distributions utilisant des paquets .deb a été testé avec succès sur Ubuntu 8.4, 8.10, 9.4 32 et 64 bits : téléchargement.

.rpm (RedHat, Fedora, etc.)

Ce paquet pour les distributions utilisant des paquets .rpm a été brièvement testé sur Fedora 10 64 bits : téléchargement.

.tgz

Pour toutes les autres distributions : téléchargement.

Patch

Voici un patch qui décrit les modifications apportées au code de GeTax 2008 : téléchargement.

Conclusion

Ces paquets viennent peut-être un peu tard par rapport aux délais pour rendre sa déclaration d’impôts (à la fin de ce mois), mais si vous avez demandé un délai ou si vous êtes intéressé par le test de ces paquets, je vous remercie de me faire part de vos expériences.

J’espère que GeTax2009 proposera des moyens d’installation aussi simples que ceux présentés ici et que les autres corrections apportées à GeTax pourront être intégrées dans cette prochaine version ainsi que dans les versions des autres cantons. J’attends à ce propos des nouvelles du département des finances et vous tiendrai au courant de la suite donnée à ces patchs et paquets.

Mise à jour 27 juin 2010 : J’ai publié un nouvel article avec mes paquets pour GeTax 2009 créés il y a presque six mois déjà.

Déchiffrer son dossier personnel lors de l’identification avec pam-mount

Cas d’utilisation

Un ordinateur partagé avec plusieurs utilisateurs dont un (moi) souhaite chiffrer ses données. Je ne veux pas qu’il soit nécessaire d’entrer une phrase de passe au démarrage, ni utiliser eCryptfs (qui chiffre chaque fichier séparément). Le but est donc d’utiliser ma partition chiffrée LUKS (Linux Unified Key Setup) et d’utiliser mon mot de passe utilisateur comme phrase de passe pour déchiffrer puis monter cette partition (il est donc important d’utiliser un mot de passe identique à une des phrases de passe utilisée pour débloquer la clé de chiffrement).

Le chiffrement de la partition ne sera pas abordé ici, pour Ubuntu, vous pouvez par exemple vous référer ici : http://doc.ubuntu-fr.org/cryptsetup

Mise en place

Premièrement, vous aurez besoin du module PAM (Pluggable Authentication Module) pam-mount :

sudo aptitude install pam_mount

Ensuite, il vous faudra, le cas échéant, commenter la ligne qui sert à monter votre partition chiffrée dans /etc/fstab ainsi que la ligne correspondante dans /etc/crypttab pour éviter que le système tente de déchiffrer et monter cette partition au démarrage (avant l’identification).

Il faut maintenant indiquer à pam-mount quelle est la partition à monter en ajoutant la ligne suivante au fichier/etc/security/pam_mount.conf.xml juste avant </pam_mount> (en remplaçant jernst par le nom d’utilisateur correspondant) :

<volume user="jernst" fstype="crypt" path="/dev/sda2" mountpoint="/data" />

Il ne reste plus qu’à configurer PAM en ajoutant la ligne suivante à la fin des fichiers /etc/pam.d/common-session et /etc/pam.d/common-auth

# added for libpam-mount
@include common-pammount

Finalement, dans cet exemple, il faut encore déplacer toutes vos données personnelles vers votre partition chiffrée, puis faire un lien symbolique entre votre dossier personnel et /data.

Derniers mots

Cette technique a aussi l’avantage de vous permettre d’allumer votre ordinateur sans qu’une phrase de passe vous soit immédiatement demandée, ce qui est particulièrement utile dans des pays où la protection de votre vie privée peut vous valoir un séjour en détention ou un mauvais quart d’heure à la douane (il suffit alors de vous identifier avec un autre utilisateur).

Finalement si quelqu’un a une idée pour permettre une hibernation dans ce cas de figure (i.e. sans que la clé de chiffrement ne soit compromise, ce qui serait le cas avec une partition de SWAP), je suis preneur.

Mise à jour 14 juin 2009 : Il semblerait que depuis Jaunty, pam_mount ajoute automatiquement « session optional        pam_mount.so » dans les fichiers qui se trouvent dans pam.d ; si vous avez une telle ligne, il n’est pas nécessaire d’ajouter les lignes indiquées dans l’article à la fin de ces fichiers.