Réparation d’un iPod Nano dont les boutons ne fonctionnent plus

Ma mère m’a remis son iPod Nano dont tous les boutons sauf « Lecture » et « Hold » ne fonctionnaient plus. J’ai tenté de faire un reset, puis j’y ai installé l’excellent Rockbox pour vérifier que ce n’était pas un problème logiciel.

À ce propos, je profite de cet article pour vous recommander vivement de tester ce firmware alternatif pour baladeurs numériques en tous genres qui permet de lire beaucoup plus de formats qu’avec le firmware d’Apple et d’utiliser l’iPod « comme une clé USB », c’est-à-dire même sans iTunes et sans restriction de copie, surtout maintenant qu’il existe un installateur automatique et que le système d’origine n’est pas effacé).

Les tentatives logicielles n’ayant rien donné j’allais abandonner vu l’âge de cet iPod qui avait déjà bien vécu (et survécu à un lavage en machine), quand j’ai quand même décidé de le démonter. J’ai en cela été bien aidé par le guide de powerbookmedic.com que je remercie pour m’avoir également autorisé à réutiliser certaines de leurs photos.

Avertissement : Le démontage de votre iPod annule sa garantie, si votre appareil est encore sous garantie, faites-le vous remplacer.

Étape 0) Le matériel

Pour réaliser cette réparation, j’ai utilisé les outils suivants :

tools

Le scotch servira à protéger la partie métallique de l’iPod lorsque vous ouvrirez le boitier avec le tournevis plat et à recoller les boutons pressoirs après avoir nettoyé la rouille et la poussière. Le tournevis cruciforme permettra de retirer les 4 vis qui maintiennent le circuit imprimé en place.

Étape 1) Le démontage

Afin d’éviter de rayer le boitier de votre cher iPod, mettez un peu de scotch sur le haut de l’appareil en couvrant la partie métallique de l’appareil.

Ensuite, à l’aide d’un tournevis plat très fin ou d’un autre outil très fin, pénétrez entre la partie plastique et la partie métallique (attention aux doigts en cas de dérapage). Je vous conseille de commencer à droite du bouton « Hold ». Une fois le tournevis enfoncé, faites délicatement des petits mouvement de levier en vous déplaçant vers la droite et en faisant le tour de l’appareil afin de détacher la face arrière métallique de l’appareil.

Ouverture du boitier avec un outil spécial, un tournevis plat fin fera aussi l'affaire
Ouverture du boitier avec un outil spécial, un tournevis plat fin fera aussi l'affaire

Vous pouvez maintenant soulever la batterie avec le tournevis plat (attention de ne pas déconnecter les fils, sinon il faudra les ressouder).

battery battery2

Une fois que c’est fait, dévissez les 4 vis à l’aide du tournevis cruciforme (mettez les de côté et notez leur position, chez moi une des 4 vis est de taille différente). Les vis peuvent être recouvertes de scotch, mais vous pouvez vous en débarrasser.

screws

Vous pouvez maintenant soulever très délicatement (attention il y a encore des câbles qui relient la carte à la face avant de l’iPod) le circuit imprimé. Décollez le scotch noir qui maintient le câble de l’écran, puis à l’aide du tournevis plat, soulevez l’écran par les côtés en faisant attention de ne pas gratter la surface de l’écran LCD avec le tournevis sous peine de le casser définitivement. Si vous avez déconnecté l’écran par erreur, ce n’est pas grave, j’explique comment le reconnecter plus tard.

Il faut maintenant détacher le dernier câble qui est le câble qui relie la roue de l’iPod au circuit intégré. Pour ce faire, il faut réussir à pousser le plastique noir derrière la prise en direction du câble plat orange avec le tournevis plat, ce qui aura pour effet de libérer le câble.

cable

J’ai ensuite soulevé la partie métallique (à gauche sur la photo suivante) sur laquelle reposent les boutons de l’iPod, sorti la roulette de l’iPod et poussé le bouton rond vers l’intérieur pour le démonter.

L'iPod est désormais séparé en deux
L'iPod est désormais séparé en deux

Étape 2) La réparation

On voit ensuite que chacun des 5 boutons est constitué d’un petit bouton pressoir en métal collé avec du scotch sur le circuit imprimé. Dans mon cas, les boutons qui ne fonctionnaient plus étaient auréolés d’une substance verte : la rouille. J’ai donc décollé le scotch de chacun de ces boutons, enlevé le bouton pressoir, nettoyé la surface à l’aide de mon doigt, puis j’ai recollé chacun des boutons avec de nouveaux bouts de scotch (je n’ai pas récupéré les espèces de points noirs qui y étaient scotchés. N’hésitez pas à mettre deux petites couches de scotch afin que les boutons marchent bien après le remontage. Profitez en pour nettoyer le reste du circuit.

controlerÉtape 3) Le remontage

Si vous avez déconnecté l’écran LCD par erreur en tirant dessus lors du démontage, commencez par pousser la partie en plastique noir en direction du trou dans lequel le câble doit se loger avec le tournevis plat. Insérez ensuite le câble, puis repoussez le plastique noir en arrière.

Remettez en place le bouton rond sur la roue de l’iPod en faisant attention de le placer correctement (il y a un espacement dans le plastique qui sert à faire passer le circuit imprimé proprement. Ensuite replacez correctement la partie métallique sur laquelle reposent les boutons et vérifiez que chacun des 5 boutons « cliquent » bien.

Replacez maintenant la roue complète sur la face avant de l’iPod, puis remettez en place le câble de la roue à son emplacement (après vous être assuré que le plastique était toujours positionné en direction de l’entrée de la prise). Une fois la prise en place, repoussez le plastique vers l’arrière pour fixer le câble.

À partir de ce moment, vous pouvez allumer votre iPod pour vérifier que tout fonctionne correctement. Si ce n’est pas le cas (par exemple si un des boutons ne marche pas correctement), revoyez la façon dont vous avez scotché ou nettoyé ce bouton.

Test des boutons (ici, sans le boitier)
Test des boutons (ici, sans le boitier)

Une fois que vous avez confirmé que l’iPod fonctionnait correctement, replacez l’écran et le circuit imprimé sur la face avant de l’iPod, revissez les 4 vis et fermez le boitier en faisant attention que le bouton « Hold » sur le circuit imprimé soit dans la même position que le bouton qui se trouve sur le haut de la face arrière.

Et voilà comment j’ai réparé cet iPod, j’espère que ça sera utile à quelqu’un d’autre !

À l’abordage !

À l’occasion de mon anniversaire (aïe, j’approche dangereusement de la trentaine !), de celui de mes potes Boris, Marc et Fabrice je relaie ce cri de ralliement qui sert d’annonce à notre soirée du samedi 24 octobre au bateau. Si vous n’êtes pas un adepte de Facebook, vous pouvez donc profiter de votre visite ici pour rejoindre la liste des passagers en vous inscrivant à l’aide du formulaire ci-dessous.

Appel à toutes les sirènes, les mousses, les marins d’eau douce, les cachalots, le capitaine crochet, les flibustiers, le commandant Cousteau, les forbans, les jeunes poulpes et les vieux crabes: embarquement à 21h, retour au bout de la nuit.

Rhum frelaté et autres cocktails servis à la santé du capitaine pour les plus téméraires en début de soirée et meilleur déguisement récompensé par le trésor de ‘Arc-ham le rouge.

Flyer

Quelques précisions s’imposent pour répondre aux questions les plus fréquemment posées

  • merci de ne pas amener vos boissons, le bar « Au bateau ivre » et ses prix défiant toute concurrence vous attend (le champagne à la santé des capitaines est néanmoins toléré ;-))

  • le thème pour les déguisements est « à l’abordage », si vous venez sans déguisement vous ne serez pas refoulé, mais vous prenez le risque de subir le supplice de la planche en fin de soirée si Arc’ham le rouge est d’humeur joueuse

  • pour ceux qui ne connaissent pas le bateau : celui-ci ne navigue plus depuis longtemps, vous ne risquez donc pas de « rater l’embarquement », mais il faut savoir que si vous venez trop tard et que le bateau est plein à craquer, il faudra patienter un peu
  • Line-up :
    Dj Micka (all style, funk)  -> 21h00-23h00
    Dj M. (disco, all style)  -> 23h00-01h30
    Dj Olga (tzigane, bollywood)  -> 01h30-fin

On se réjouit tous de vous accueillir sur notre fier vaisseau d’un soir demain à partir de 21h00 !

Inscription sur la liste des passagers (important si vous ne voulez pas rester à quai ;-))

Les inscriptions sont terminées !

Au plaisir de vous voir nombreux, déguisés et en pleine forme !

Converting PHP scripts that still use « short-tags »

This is a translation of an older article (original in French).

If you kept bad habits or you just got some old PHP scripts that were still using PHP short tags (i.e. (<? ?> instead of <?php ?>) which are disabled by default in current PHP versions, the following script (shorttags.sh) is for you:

#!/bin/sh
find "$@" -name "*.php" -exec perl -i -wpe 's/<?=/<?php echo /g' {} ; 
-exec perl -i -wpe 's/<?(?!php|xml)/<?php /g' {} ;

After downloading this script, make it executable:

chmod +x shorttags.sh

Then you can use it like this (don’t forget to make a backup of your precious scripts, you never know…):

./shorttags.sh /path/to/your/php/files/

Note that you can specify more than one path from this command line.

Nouvelle version de scan2mail, mon script d’archivage de courriers

Je viens de mettre en ligne une nouvelle version de mon script d’archivage de courriers que j’avais publié il y a un peu moins d’un an.

Les principales améliorations sont les suivantes :

  • possibilité de scanner plus de 10 pages sans que l’ordre soit faux
  • le scan recto-verso ne nécessite plus de tourner chaque page individuellement
  • multilingue
  • mises à jour automatiques (peut-être désactivé)
  • possibilité de modifier la configuration du script dans un fichier séparé
  • gestion d’un « carnet d’adresses » pour les destinataires en mode graphique

Pour mémoire, le script peut être utilisé en ligne de commande ou depuis son interface graphique. Si vous souhaitez l’essayer, il suffit de le télécharger, puis de le rendre exécutable (par exemple en faisant clic droit->propriétés->permissions->autoriser l’exécution du fichier comme un programme).

N’hésitez pas à me laisser un commentaire si vous trouvez ce script utile ou si vous avez des propositions d’amélioration !

Vacances à Bali

Je suis rentré il y a quelques jours de Bali où j’ai fait deux semaines de plongée, suivi d’une semaine de visites et de plage.

Safari plongée

Après notre dernier voyage plongée aux Philippines, nous voilà reparti avec Sabrina un peu plus au sud pour un nouveau safari plongée à Bali.

Carte de bali avec itinéraire du safari
Carte de Bali avec itinéraire du safari

Cette fois les déplacements se faisaient en bus et les plongées depuis un bateau ou parfois depuis la côte. Au programme, beaucoup de plongées (2 à 3 par jour) et quelques visites culturelles (quand même ;-)).

plongee1
Sabrina et moi en plongée

Une première partie de vacances 100% réussie avec Christian, Valérie, Lucien et nos deux excellents guides Éloïse et Cédric. Bravo aussi à Abyss pour son organisation excellente comme d’habitude !

Photo de groupe
Photo de groupe du safari

Les volcans de Java

Vive le style !
Vive le style !

Une fois la première partie de ce voyage terminée, nous avons décidé d’aller découvrir les volcans de l’ouest de Java ainsi que le cratère de souffre du mont Ijen (et son lac, considéré comme le plus toxique au monde). Pour ce faire, nous avons convenu avec un artisan d’Ubud reconverti en taxi de nous servir de chauffeur pendant trois jours.

Cette partie du voyage était beaucoup moins organisée que la première et s’est transformée en vraie aventure y compris pour notre pauvre chauffeur Made improvisé qui ne connaissait pas du tout la route (défoncée et interminable) qui menait aux volcans que nous avions décidé de visiter.

Nous avons commencé par découvrir les volcans de Bromo (dès 4 heures du matin pour voir le levé du soleil) et notre chauffeur s’est alors transformé en véritable touriste (achetant photos et t-shirts souvenirs).

Nous sommes allé ensuite visiter un cratère voisin en partie à dos de cheval (j’ai coupé la personne qui tient le cheval sur la photo de gauche pour faire plus sérieux…).

Levé du soleil à Bromo
Levé du soleil à Bromo

Le jour suivant, nous sommes allé gravir le cratère du mont Ijen d’où des forçats extraient du souffre par paquet de plus de 100kg sur le dos pour un salaire d’environ 10$/jour (une fortune par rapport au salaire espéré dans les rizières). À cette occasion, nous avons été embarqué par une équipe de la télévision nationale indonésienne qui souhaitait nous interviewer au fond du cratère (là où les fumées toxiques nous obligeaient à respirer dans des tissus mouillés).

Le cratère du kawa Ijen et un porteur de souffre
Le cratère du kawa Ijen et un porteur de souffre

Au retour, nous avons rendu visite à la famille de l’employé de notre chauffeur à Java (qui nous avait accompagné car Made avait peur de ne pas comprendre les habitants de Java), puis quelques jours plus tard à la famille de Made qui nous a présenté son artisanat (il faut aimer, mais bon). J’en ai profité pour établir sa présence sur Internet 😉

Crâne sculpté
Crâne sculpté

Kuta beach et ces environs

Les derniers jours de ces vacances mémorables se sont passés à Kuta beach et ces environs (après avoir passé deux jours à Kuta et avoir eu l’impression d’avoir émigré en Australie, nous sommes parti direction Sanur, beaucoup plus calme).

Au programme, un peu de shopping, marchés et cours de surf 😉

Presque aussi à l'aise sur l'eau que sur le Web...
Aussi à l'aise sur l'eau que sur le Web (ou presque)

Pour finir, voici une petite galerie photo :

24 heures de voyage retour immédiatement suivi d’un week-end enterrement de vie de garçon de mon pote Boris et me voilà en pleine forme pour reprendre le travail !


Conversion de scripts PHP utilisant les « short-tags »

Si vous avez gardé de mauvaises habitudes ou que vous avez récupéré de vieux scripts PHP qui utilisaient encore les balises courtes ou « short-tags » (<? ?> au lieu de <?php ?>) qui sont désactivées par défaut dans les versions actuelles de PHP, vous pouvez utiliser le script suivant (shorttags.sh) au lieu de corriger tous les fichiers manuellement :

#!/bin/sh
find "$@" -name "*.php" -exec perl -i -wpe 's/<?=/<?php echo /g' {} ; 
-exec perl -i -wpe 's/<?(?!php|xml)/<?php /g' {} ;

Une fois le script récupéré, rendez-le exécutable :

chmod +x shorttags.sh

Puis utilisez-le comme cela (après avoir éventuellement fait une sauvegarde de vos précieux scripts) :

./shorttags.sh /chemin/vers/vos/fichiers/php/

Notez que vous pouvez indiquer plusieurs répertoires à la suite les uns des autres.

N’hésitez pas à me faire part de vos améliorations !

Mise à jour 24 juin 2009 : Merci à John Lenton pour son commentaire, j’ai mis à jour le script.

Copier et agrandir une partition chiffrée

Introduction

Un de mes disques externes chiffrés de sauvegardes  arrivant manifestement en fin de vie, j’ai décidé de le remplacer préventivement par un autre de taille supérieure.

Mon disque chiffré ne contient qu’une partition et a été chiffré avec cryptsetup (LUKS) sans utiliser LVM ; si vous ne savez pas comment chiffrer votre partition, vous pouvez par exemple vous référer ici : http://doc.ubuntu-fr.org/cryptsetup.

Attention : Les étapes suivantes peuvent causer des pertes de données en cas d’erreur (par exemple si vous vous trompez de disque) ou de problème matériel ou logiciel ; si vous n’avez pas d’autre copie de vos données (c’est mal), faites-en une avant ; en outre, si vous ne comprenez pas une étape, demandez avant de recopier les commandes suivantes.

Copie des données

Pour copier les données de l’ancien disque (dans cet exemple, sdc) vers le nouveau disque (dans cet exemple sdd), j’ai utilisé ddrescue puisque je n’étais pas sûr de pouvoir correctement lire tous les secteurs de l’ancien disque (attention à bien démonter toutes les partitions sur les disques concernés avant de commencer).

On commence par installer ddrescue si on ne l’a pas encore :

sudo aptitude install gddrescue

Ensuite, on copie tout le disque :

sudo ddrescue -n -r1 -v /dev/sdc /dev/sdd backup.log

Si des erreurs sont survenues pendant la copie, on refait une passe en insistant un peu :

sudo ddrescue -r2 -v /dev/sdc /dev/sdd backup.log

Redimensionnement de la partition

La première étape consiste à modifier sa table des partitions :

sudo fdisk /dev/sdd
[...]
Commande (m pour l'aide): d
Partition sélectionnée 1
Commande (m pour l'aide): n
Commande d'action
   e   étendue
   p   partition primaire (1-4)
p
Numéro de partition (1-4): 1
Premier cylindre (1-38913, par défaut 1):[entrée]
Utilisation de la valeur par défaut 1
Dernier cylindre, +cylindres or +taille{K,M,G} (1-38913, par défaut 38913):[entrée]
Utilisation de la valeur par défaut 38913
Commande (m pour l'aide): w
La table de partitions a été altérée!
[...]

Maintenant que la partition prend toute la place disponible sur le nouveau disque, il faut encore redimensionner le conteneur des données chiffrées après l’avoir déverrouillé :

sudo cryptsetup luksOpen /dev/sdd1 cryptbackup
sudo cryptsetup resize cryptbackup

La dernière étape consiste à redimensionner le système de fichiers après l’avoir vérifié :

sudo e2fsck -f /dev/mapper/cryptbackup
sudo resize2fs -p /dev/mapper/cryptbackup

Plus d’informations sur le sujet

Si vous souhaitez faire la même opération mais en réduisant la partition plutôt qu’en l’agrandissant, vous pouvez vous référer à cet article sur le forum Ubuntu (en anglais). Si vous souhaitez déverrouiller votre partition chiffrée automatiquement lors de votre connexion (en utilisant votre mot de passe comme phrase de passe), vous pouvez lire mon article sur le sujet.

Ubuntu One : Canonical présente son alternative à Wuala/Dropbox

En tant que membre Ubuntu, j’ai été invité à tester le nouveau service de « cloud computing » de Canonical, Ubuntu One. D’autres services seront ajoutés par la suite, mais il s’agit pour l’instant d’un clone des services offerts par exemple par Wuala et Dropbox, soit du stockage de document en ligne avec possibilité de synchronisation entre plusieurs ordinateurs. Du côté des plans de stockage, ils proposent actuellement un plan gratuit pour 2Go de données et un plan à 10$/mois pour 10Go.

Du point de vue utilisateur, il accède à ses fichiers soit par le site Web d’Ubuntu One, soit à travers le dossier Ubuntu One dans son dossier personnel.

Après un rapide test, voici les points négatifs et positifs que je retiens :

Points négatifs

  • la partie serveur est propriétaire (c’est aussi le cas des deux autres services que j’ai cité auparavant ; pour un serveur et un client libre, il existe iFolder)
  • les données ne semblent pas être cryptées sur le serveur (ce qui est le cas avec Dropbox par exemple)
  • le client n’est disponible que pour Ubuntu actuellement (pas d’autres distributions ou systèmes d’exploitation ; pour ceux-ci, il faut passer par l’interface Web)

Points positifs

  • le client est très simple à installer et fonctionne bien même avec la version 64 bits d’Ubuntu (ce qui n’est pas le cas de Wuala par exemple selon mon expérience)
  • intégré au gestionnaire de fichiers Nautilus et au système de fichiers
  • le plan à 10$/mois soutient les efforts de Canonical pour le développement d’Ubuntu
  • le client est libre (GPLv3 et Creative Commons)

Je n’utilise pas personnellement de service de stockage de fichiers en ligne, mais j’en ai déjà installé pour d’autres utilisateurs. Pour moi, le problème principal d’Ubuntu One reste le fait que les données ne sont pas chiffrées sur leurs serveurs (j’ai rapporté à ce sujet le bug #375289).

Mise à jour 15 mai 2009 : Juste pour que ce soit clair, je ne vois pas de problème à ce que Canonical utilise le nom d’Ubuntu pour vendre de l’espace de stockage en ligne afin de financer son fonctionnement. Par contre je regrette beaucoup que la partie serveur d’Ubuntu One ne soit pas libre alors que cela n’empêcherait pas cette société de vendre ledit espace de stockage ; espérons que cela change.

Partage de données et de configuration entre Windows et Linux

Lorsqu’il s’agit d’installer Windows et Linux en dual-boot, il est souvent intéressant d’aller un peu plus loin dans l’intégration des deux systèmes d’exploitation et de permettre à l’utilisateur de retrouver ses documents, sa musique, ses vidéos, ses e-mails (dans cet exemple Mozilla Thunderbird) et son calendrier (dans cet exemple Mozilla Lightning) quel que soit le système d’exploitation sur lequel il a démarré.

Comment faire ?

Voici ce que je fais en général dans les configuration dual-boot Windows/Ubuntu (mais la procédure est similaire pour d’autres distributions) que je met en place pour les personnes qui ne sont pas encore passées 100% à un système d’exploitation libre.

  1. (optionnel) je commence par exécuter mon script de post-installation afin que les codecs et polices Windows soient installés
  2. ensuite je rajoute quelques paquets qui seront utiles pour cet exemple (exécutez la commande suivante dans un terminal – applications/accessoires/terminal- ou cliquez sur les trois liens suivants si vous utilisez Ubuntu : apt://mozilla-thunderbird, apt://lightning-extension et apt://ntfs-config) :
    sudo aptitude install mozilla-thunderbird lightning-extension ntfs-config
  3. ntfs-config
    ntfs-config (attention à l'« ortograffe » ;-))

    vous pouvez maintenant exécuter la commande suivante dans un terminal, cochez la case en regard de votre partition Windows et tapez « windows » dans le champ à droite ; validez et profitez de cocher les deux cases sur l’écran suivant :

    sudo ntfs-config
  4. si ça n’a jamais été fait et que vous utilisez Thunderbird, lancez-le une fois (ne configurez rien, fermez l’assistant et Thunderbird)
  5. dans un terminal, copier/coller les commandes suivantes (cela déplace le point de montage de votre partition Windows hors de /media et évite d’avoir une icône inutile sur votre bureau) :
    sudo sh -c 'sed "s//media/windows//mnt/windows/g" /etc/fstab > /tmp/fstab && cp /tmp/fstab /etc/fstab'
    sudo umount /media/windows
    sudo mv /media/windows /mnt
    sudo mount /mnt/windows
  6. C’est là que cela devient intéressant ; il s’agit ensuite de faire des liens symboliques depuis votre dossier personnel qui pointent vers les dossiers correspondant sous Windows. Lorsque vous tapez les commandes suivantes dans le terminal, à chaque fois qu’il y a un mot entre « <> », il ne faut pas taper ce mot, ni les symboles «<» et «>», mais utilisez la touche tabulation plusieurs fois afin de faire apparaître les possibilités, puis, lorsque vous avez repéré le bon répertoire, commencez à saisir son nom, puis tapez encore une fois sur la touche tabulation pour compléter automatiquement le nom. Finalement notez que <dossier des utilisateurs> correspond en général « Documents and settings » sous XP et « Users » sous Vista.
    mv Documents Documents_old;mv Images Images_old;mv Vidéos Vidéos_old;mv Musique Musique_old
    ln -s /mnt/windows/<dossier utilisateurs>/<nom utilisateur>/Mes documents Documents
    ln -s /mnt/windows/<dossier utilisateurs>/<nom utilisateur>/Mes documents/Mes images Images
    ln -s /mnt/windows/<dossier utilisateurs>/<nom utilisateur>/Mes documents/Mes vidéos Vidéos
    ln -s /mnt/windows/<dossier utilisateurs>/<nom utilisateur>/Documents/Ma musique Musique
    mv Documents_old/* Documents/;mv Images_old/* Images/;mv Vidéos_old/* Vidéos/;mv Musique_old/* Musique/*
    rmdir Documents_old Images_old Vidéos_old Musique_old
  7. Maintenant que vos données sont mises en commun entre Windows et Linux, voici les instructions en ce qui concerne Firefox, les e-mails (Thunderbird) et le calendrier (Lightning) (Attention : copiez-collez ce qui suit quelque part parce que vous allez devoir fermer Firefox pour continuer et notez que les opérations suivantes suppriment votre profil Firefox et Thunderbird sous Linux au profit des versions sous Windows).
    cd .mozilla-thunderbird/<série de lettres et de chiffres>
    rm -rf *
    TB=/mnt/windows/<dossier utilisateurs>/<nom utilisateur>/Application Data/Thunderbird/Profiles/<série de lettres et de chiffres>
    for file in "$TB"/*; do ln -s "${file}"; done
    rm extensions
    cd ../..
    cd .mozilla/firefox/<série de lettres et de chiffres>
    rm -rf *
    FF=/mnt/windows/<dossier utilisateurs>/<nom utilisateur>/Application Data/Mozilla/Firefox/Profiles/<série de lettres et de chiffres>
    for file in "$FF"/*; do ln -s "${file}"; done
    rm extensions
  8. Vous pouvez maintenant rouvrir Firefox et Thunderbird et devriez retrouver les mêmes informations et la même configuration que sous Windows

Informations supplémentaires

Dans cette configuration il est important de comprendre que si la partition NTFS n’a pas été démontée correctement par Windows, elle ne sera pas montée sous Linux et les documents et profiles ne seront donc pas accessible (dans ce cas, il faut redémarrer sous Windows). C’est également le cas si vous mettez Windows en « Veille profonde » (hibernation).

Personnalisation de Pidgin

Pidgin est mon logiciel de messagerie instantanée préféré et cela tombe bien, il est pré-installé sur Ubuntu (Applications/Internet/Messagerie Internet Pidgin). Il me permet d’utiliser simultanément mes 15 (!) comptes de messagerie (MSN, Yahoo, Jabber, Bonjour, Facebook, IRC, Google Talk, ICQ, AIM, Skype, etc.) ainsi que de modifier mes statuts sur identi.ca, twitter et Facebook, le tout depuis une interface très propre et sans pub (astuce : faites glisser vos contacts qui correspondent à la même personne sur plusieurs protocoles l’un sur l’autre pour les fusionner, vous n’avez plus à vous soucier de savoir s’ils utilisent MSN ou Skype).

Je vais décrire ici ce que je configure en général dans ce logiciel une fois qu’il est installé car une des autres grandes force de Pidgin est l’existence de nombreux plugins qui permettent d’étendre ses fonctionnalités.

Intégration avec Facebook

Si vous disposez d’un compte Facebook et que vous avez autre chose à faire de votre journée que de répondre à des questionnaires, jouer à des jeux de vampires en cliquant sur des liens ou que vous ne souhaitez simplement pas avoir en permanence une fenêtre de votre navigateur pour discuter avec vos « friends », ce plugin d’Eion Rob est fait pour vous (en attendant que Facebook permette enfin d’utiliser le protocole ouvert XMPP pour discuter avec vos amis ; c.f. Bug 3152).

Sous Ubuntu, il vous suffit d’installer le paquet pidgin-facebookchat en cliquant sur ce lien ou en collant la commande suivante dans un terminal par exemple :

sudo apt-get install pidgin-facebookchat

Une fois le plugin installé, vous pouvez soit relancer Pidgin, soit rechargé la liste des plugins en allant dans « outils/plugins » puis en cliquant sur « Fermer ».

Vous pouvez maintenant ajouter votre compte Facebook comme n’importe quel compte depuis « comptes/gérer les comptes ». Dans avancé, je coche personnellement les options suivantes : « Set Facebook status through Pidgin status » (ne fonctionne pour l’instant que quand vous êtes « Disponible », c.f. Bug 374 ), « Show Facebook notifications as e-mails in Pidgin » et « Edit Facebook friends from Pidgin »

Intégration avec Skype

Le même développeur qui a développé le plugin précédent a également créé un plugin pour Skype. Malheureusement celui-ci nécessite encore que le client Skype soit installé et lancé (vous pouvez faire en sorte qu’il soit lancé automatiquement en cochant la case correspondante dans les paramètres avancés de votre compte Skype dans Pidgin) pour que l’intégration fonctionne, mais cela a au moins l’avantage de ne garder qu’une liste de contacts affichée.

Vous pouvez télécharger ce plugin ici.

Intégration avec le microblogging (identi.ca et twitter)

Le plugin pidgin-microblog (des instructions pour Ubuntu sont disponibles sur cette page) permet de poster et recevoir les mises à jour sur vos sites de microblogging. Il n’est malheureusement pas possible actuellement (Bug #28) de poster des mises à jour directement avec le statut de Pidgin et il faut cliquer sur un des contacts virtuels correspondant à chacun de vos comptes pour le faire.

Plugins supplémentaires

En plus de ces plugins de protocoles, il existe de nombreux autres plugins intéressant qui permettent d’étendre les fonctionnalités de Pidgin, je vais en décrire ici quelques uns que j’active en général.

Premièrement, si vous utilisez Ubuntu comme moi, commencez par installer une série de plugins supplémentaires (pour les autres, il faudra les chercher sur leur site correspondant ou voir s’ils existent dans le gestionnaire de paquet de votre distribution préférée). Vous pouvez cliquer ici ou taper la ligne suivante dans un terminal :

Pidgin

sudo apt-get install pidgin-plugin-pack

Ensuite rendez-vous dans « outils/plugins » et activez (si vous le voulez) :

  • « Accepter automatiquement » pour accepter automatiquement, sous certaines conditions que vous pouvez définir dans les préférences du plugin, les transferts de fichiers
  • « Conversation badger » qui affiche une petite icône correspondant au protocole utilisé dans la fenêtre de conversation (utile pour éviter d’envoyer par exemple des informations confidentielles à travers Facebook alors que vous pensiez écrire à votre correspondant sur Jabber/SSL)
  • « Dissimulation des Join/Part », « /exec » et « IRC helper » utiles si vous utilisez l’IRC
  • « Historique » qui affiche dans les fenêtres de discussion les derniers messages échangés avec le contact en question (pensez à activer dans « outils/préférences/archivage », les options « archiver tous les messages » et « archiver toutes les discussions »)
  • « Mode psychique » qui vous permet de savoir quand quelqu’un va vous écrire avant même qu’il vous envoie le premier message. Effet garanti : demandez à votre contact ce qu’il veut juste avant qu’il envoie son message 😉